Me voici donc de retour d’une semaine d’entraînement dans le cadre de la Clipper Race. Autant dire de suite que l’expérience a été tout simplement excellente et que je suis impatient d’être à la prochaine étape, à savoir la seconde session d’entraînement (et la troisième et la quatrième et même la course ;-)).

Arrivée à Gosport (en face de Southampton) le vendredi soir, je me rends le samedi matin au siège de l’organisation. Après une rapide présentation des 17 personnes présentes, la journée sera principalement consacrée à la sensibilisation aux dangers d’une telle aventure. Tout prend en effet une autre proportion lorsque l’on se casse la jambe sur un bateau au milieu d’un océan… Nous apprenons donc les rudiments du massage cardiaque, du bouche à bouche, des déplacements d’un corps inanimé afin de le mettre dans une position de sécurité.

En fin de journée, nous nous retrouvons séparé sur 2 bateaux, chacun géré par un skipper et un chef de quart. Un premier tour du bateau et je me rends compte que les gens à bord sont tout simplement novices en la matière. Certains ne savent pas comment s’appelle cette grand tige horizontal en métal sur laquelle on accroche la voile (la bôme)… Je me retrouve parmi les plus expérimenté malgré mon niveau bien médiocre. Ceci dit, le tout étant en anglais, il m’a fallu tout réapprendre. Ne plus dire “drisse” mais “halyard”, ni “bastaque” mais “backstay” ou encore “bowline” au lieu de “nœud de chaise”…

Nous avons ensuite passé une semaine d’entraînement à base de journées intenses. Les changement de voiles s’enchaînent, les ris se prennent et se relâchent, les manœuvres d’homme à la mer se répètent.

L’équipage d’inconnus qui a embarqué le samedi débarque une semaine plus tard comme un groupe d’amis ayant vécu une expérience humaine inoubliable. Les séparations sont difficiles et chacun rentre chez soi avec un brun de nostalgie de la séparation.

Pour ma part j’ai du m’adapter à la mode du thé à toute heure, au pudding ou au garlic bread mais la french touch a fait son effet puisque tous attendent la prochaine session pour que je leur cuisine un vrai bœuf bourguignon.

Au delà de ça, je suis décidé plus que jamais à tout mettre en œuvre pour faire la course en entier. N’hésitez donc pas à parler de ce projet, à transmettre mon dossier de sponsoring, à donner mon contact ou à me transmettre un contact. Vous pouvez même faire un don ;-). Chaque centime compte!

A venir le détail jour après jour de cette semaine…